Tant va la "cruche" à l'eau, qu'à la fin elle se casse...
- Jean Claude Dusse : Mais enfin, j'étais à deux doigts de conclure, t'as tout foutu en l'air ! J'sais pas c'qui m'retient de te casser la gueule tiens !
- Popeye : La trouille, non ?
- Jean Claude Dusse : Ouais, ça doit être ça. Allez on rentre...(Les bronzés font du ski)
Je vous avais promis un coup de gueule (ça manquait à certains), le voilà !
C’est un article mûrement réfléchi qui ne plaira pas à tout le monde, c’est aussi et sûrement l'article le plus difficile que j'ai eu à rédiger depuis la création de ce journal en avril 2007. Il va falloir que je fasse preuve de diplomatie pour faire passer certains messages et ce n'est pas mon fort.
Sachez toutefois que je ne veux blesser personne, et j’ai conscience que toutes les vérités ne sont pas toujours bonnes à dire, pourtant une mise au point est, dans le cas présent, nécessaire.
En effet, c'est la troisième fois en deux mois, que je me prends la tête avec des messieurs, atteints visiblement du syndrome Jean-Claude Dusse.
Sous prétexte que j'ai été sympa avec eux, ils oublient qu'à la base ils m'ont rémunérée pour passer un bon moment et préfèrent croire qu'ils ont une ouverture. On sait jamais sur un malentendu ça peut marcher....
Et lorsqu'ils se rendent compte qu'il n'y a pas plus d'ouverture que de flamands roses au Pole Nord, ils deviennent méchants.
En règle générale je trouve plutôt sympa de recevoir des nouvelles de clients rencontrés, et je réponds la plupart du temps et avec plaisir à leurs mails ou appels.
Tant que cela ne devient pas une « obligation » bien sûr.
Lorsque j'ai eu un très bon feeling avec un monsieur, je lui dis qu'il peut m'écrire quand il le souhaite, car j'apprécie avoir des nouvelles de certains d'entre-vous, avec lesquels je me suis particulièrement sentie en phase, même si j'ai beaucoup de mal à extérioriser mes émotions, par fierté sans doute.
Mais certains, sans que je les y ai autorisés, se croient obligés de me faire part de leurs faits et gestes, pour un oui ou pour un non, et s'impatientent quand je ne réponds pas assez vite. Alors lorsque je constate qu’un monsieur pour lequel je n'ai pas une attirance particulière s’enflamme un peu trop pour moi, et écrit beaucoup, je réponds peu, et souvent en retard. La plupart comprennent ce que cela signifie, et se font plus discrets, voir même invisibles.
Mais certains petits hommes ne l'entendent pas ainsi et à l'instar de leur modèle Jean-Claude Dusse, ils deviennent lourds et envahissants, m'obligeant alors à mettre un terme à cette relation, et de façon parfois brutale.
Ces problèmes devenant récurrents, il me semble important dans cet article, de définir mon rôle dans notre rencontre.
Dans un premier temps, ce dernier consiste à être la plus agréable possible. On me paie pour apporter de la bonne humeur, et pas pour que je fasse la gueule. Il est donc normal que je sois tout sourire durant notre rencontre.
Autre chose, les messieurs faisant appel à mes services ont besoin de décompresser, de se détendre, d'entendre des choses gentilles, qu'on les chouchoute, qu'on les flatte, qu'on s'intéresse à eux, ils s’attendent à rencontrer une femme qui les distrait, les divertit, qui leur sourira et je m'y emploie du mieux que je peux, et souvent sans me forcer car je passe réellement de bons moments.
Quand se termine ma prestation ?
Toutes les bonnes choses ont une fin, et ma prestation se termine lorsque je quitte mon client. Je n'assure normalement pas de service après vente, sauf si le client me plait, ou si il s'est montré particulièrement généreux, et bien entendu si il fait souvent appel à mes services.
C'est la règle du jeu.
Vous l'aurez compris, être sympa avec un client ne signifie donc pas nécessairement qu'on souhaite s'en faire un ami ou un amant, même si comme je l'ai écrit plus haut, parfois ça arrive, je vous l'accorde.
Les limites à ne pas dépasser
Comme toute escort qui se respecte, je ne me permets jamais de recontacter un client déjà rencontré, et ce même si j'ai eu un très bon feeling avec lui, ou même si il me plait beaucoup, pour la simple et bonne raison que je respecte sa vie privée.
J'attends la réciprocité de mes clients, et je n'apprécie pas que certains, sans que je les y ai invités, me recontactent en permanence pour me parler de leur vie, ou pire de leurs problèmes en exigeant de moi une réponse.
Comme tout un chacun, j'ai mes propres problèmes à régler et je me débrouille toute seule dans cette tâche. Je trouve donc particulièrement déplacé que des clients, qui ne sont à priori pas à plaindre, viennent faire peser sur mes épaules le poids de leurs ennuis....
Vous l'aurez compris, le client épris et insistant (quand ce n'est pas réciproque), autant que le geignard psychotique (qui quoi que vous lui disiez sera toujours moins bien loti que vous) m'exaspèrent à un point que vous ne pouvez même pas imaginer.
Certains se disent décus car ils pensaient qu'on pouvait être amis.
Certains encore plus déçus se vengent
Quelle escort n'a jamais fait les frais de La petitesse de l'homme éconduit, du jaloux, du frustré, bref de celui qui sait que pour lui la visite au parloir est désormais terminée...
La vitesse avec laquelle certains hommes ont le don de nous faire passer de "duchesse" à "vulgaire poufiasse", m'a toujours fascinée.
Un homme éconduit c'est con....
Alors pour montrer sa toute puissance et son autorité face à cette "putain" qui aura eu l'affront de lui dire STOP, il se vengera... peut-être... en la gratifiant d'un témoignage peu flatteur sur des sites spécialisés. En moins de temps qu'il ne faut à la vérole pour se jeter sur le bas-clergé. la "putain" passera du statut d'amie potentielle ou d'amante, à celui d'escort bas de gamme, moche, et arnaqueuse, Avec pour appuyer ses propos, et faire plus vrai, force détails tout droit sortis de l'imagination du client éconduit...
Pourquoi sortir cet article aujourd'hui ?
Dernièrement l'un de ces petits hommes m'a habillée pour au moins 10 ans auprès d'une autre escort. J'ai eu de la chance, je suis tombée sur une chic fille qui m'a prévenue car bien entendu elle n'a rien gobé de ce que cet indélicat lui a dit.
Mais toutes les escorts ne sont pas comme cela, et bien souvent le malheur des unes fait le bonheur des autres, elles répandent les rumeurs comme les rats répandaient la peste au moyen-âge.
Je ne souhaite plus entendre de telles choses me concernant, et je préviens d'ores et déjà les messieurs rancuniers et indélicats, que si de tels agissements devaient se reproduire, ils s'exposeront à l'effet boomerang.
On se quitte avec Monsieur Gainsbourg et une chanson de circonstance : Comme un boomerang